Vous êtes-vous déjà demandé si un projet européen de 141 000 €, piloté par le pouvoir turc et impliquant une ONG dirigée par un nostalgique du nazisme, pourrait lutter contre l’islamophobie et créer une « oumma » européenne ? Et bien, figurez-vous que la Commission Européenne l’a fait !
1. Le projet Erasmus+, une noble cause ?
Le projet « Erasmus+« , intitulé « Let’s say stop to islamophobia!« , a pour objectifs de former les jeunes musulmans à reconnaître et dénoncer l' »islamophobie » et de créer une « conscience européenne commune » entre les diasporas musulmanes, une oumma européenne.
2. Des ONG aux liens étroits avec la Turquie
Bien que ce projet ne vise que l’Europe, toutes les ONG impliquées ont un lien avec la Turquie ou son pouvoir.
Parmi elles, on retrouve la fondation turque « Nouveau Monde » (Yeni Dünya), dirigée par le prédicateur Mahmut Göksu, un proche d’Erdogan et député fondateur de son parti l’AKP. Cette fondation gère le projet européen et se vantait récemment d’avoir formé 62 jeunes « mémorisateurs » du Coran.
3. L’European Muslim Union, une ONG française aux intentions discutables
L’European Muslim Union (EMU), une ONG française fondée par l’Allemand Andreas Rieger et le Turc Nevzat Yalcintas, est également financée par ce projet européen. Andreas Rieger est connu pour son discours foncièrement antisémite devant les soldats du Califat de Cologne en 1993.
Il rêve toujours d’une Europe islamisée et affirme que « l’islam appartient à l’Europe » et qu’une « nouvelle génération de musulmans s’y sent chez eux et revendique des droits auxquels ils ont droit«
4. D’autres ONG impliquées et leurs liens avec la Turquie
Parmi les autres ONG, on retrouve l’ONG turque SiYAMDER (Civil Life), dont le président travaillait à l’YTB, un organisme public pour les Turcs de l’étranger.
L’ONG belge Metamo est, quant à elle, en réalité une école de la fondation Maarif, directement rattachée à l’État turc et soupçonnée de diffuser l’idéologie islamo-nationaliste de l’AKP et de collecter des informations pour la Turquie.
5. Des questions légitimes et inquiétantes
Le financement de ce projet Erasmus+ soulève de nombreuses questions auxquelles la Commission Européenne et le gouvernement français doivent rendre des comptes.
- Comment l’UE peut-elle financer un projet entièrement sous l’influence du régime autoritaire islamo-nationaliste turc d’Erdogan ?
- Comment la fondation Maarif, surveillée de près par le renseignement français, a-t-elle pu être associée à ce projet « européen » ?
- Et comment la Commission Européenne peut-elle encore financer l’European Muslim Union d’Andreas Rieger alors qu’elle a eu connaissance de ses déclarations antisémites ?
Conclusion
Afin de compiler de manière digeste toutes ces informations, ces recherches qui m’ont pris 9 heures ont été synthétisées pour que vous puissiez les lire en 4 minutes.
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